Il est probable que l’entretien que je vous propose ne vous soit pas familier. Il sort en effet complètement de la narration des évènements actuels. L’idée n’est pas de nous en départir pas plus que de les juger ou d’arrêter l’élan d’un mouvement évolutif (révolutionnaire diront d’autres). Il s’agit simplement de prendre un autre angle de vue sur nous mêmes et sur la société, ce que nous vivons et comment nous le vivons.
Cela ne remet donc pas en question l’action collective (réflexion, grève générale et autres modes d’actions citoyen.ne.s) qui reste en effet nécessaire autant qu’indispensable par solidarité, et pour l’éveil des consciences. Je dirai même que le mouvement de grève depuis le 5 décembre en particulier, est déjà une façon de sortir de ses habitudes de « soumission volontaire » dont la pensée dominante fait la propagande, formatant nos esprits le plus souvent à notre insu (ce n’est pas l’objet de cet article d’en faire la liste noire que d’autres ont déjà fort bien fait).
Il n’en reste pas moins important, voire primordial et complémentaire, de s’intéresser à ce qui peut nous transformer nous-mêmes, changer notre perception du monde et par voie de conséquence nos modes d’actions. L’un n’empêche pas l’autre. En voici en tout cas une approche possible, à la portée de toutes celles et ceux désireux.se.s de participer à la construction d’un monde nouveau, d’une façon harmonieuse et juste
